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L'entrée (5 m x 5 m) s'ouvre dans la pente raide en rive droite du ravin au fond duquel coule le ruisseau de l'Arrivet. Une pente de terre et de feuilles plonge jusqu'à une plateforme dominant un premier puits de 21 m bordé de grandes coulées stalagmitiques. On les retrouve dans le puits suivant (23 m) qui est creusé dans le même joint de strate que le précédant. En effet, comme la plupart des gouffres du secteur, il se développe dans les bancs très redressés du lias moyen. Au bas du P.23, dans l'axe du puits, un petit cran vertical de 5 m est entièrement comblé par des éboulis à -67 m. En revanche, à l'autre extrémité du talus le conduit se poursuit sur quelques mètres jusqu'à une nouvelle verticale de 11 m. Le fond de celle-ci est complètement colmaté par les éboulis provenant également d'une petite salle supérieure sans suite. On atteint le point bas de la cavité par une lucarne à mi-hauteur du P.11. Mais la aussi, après avoir descendu un ressaut de 8 m on se heurte à un colmatage (-76 m). Lors de notre visite en février 2020, aucun courant d'air n'était perceptible dans les différentes branches du gouffre.

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Le gouffre est exploré le 27 septembre 1960 par deux jeunes Sarrancolinois, Claude Lucas et Christian Mesnier du Spéléo Club de Sarrancolin, section du Club Omnisport puis les 2 et 3 octobre 1962 par les mêmes devenus membres du GSHP de Tarbes. Le gouffre est revu et topographié le 6/02/2020 dans le cadre du projet Bassia (A. Bressan, P. et S. Degouve, J. Ferris, M. Guérard).

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