Statistiques de la base |
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1 084 utilisateurs |
65 départements |
1 878 communes |
24 720 entrées (862 artificielles) |
24 083 cavités |
2 991 573 m de galeries |
62 702 documents |
Dernières mises à jour |
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19/11 Cavité 17 |
19/11 Tutas 2 |
18/11 Mine de Bénac |
15/11 Celui du dessous (puits) |
15/11 Celui du haut (puits) |
15/11 Cueva 3667 |
15/11 ETX 701 |
15/11 Labaudes |
15/11 La cloche (puits) |
15/11 Salamandre |
15/11 Torca 1661 |
15/11 Torca 3671 |
15/11 Torca 3675 |
15/11 Torca de la Cumbre El Palomar |
15/11 Torca GZ 325 |
14/11 Croix d'Alix (grotte de la) |
13/11 Cubillo las Hoyas |
13/11 Cueva GZ 316 |
13/11 Grotte Du Plo Del May S2 |
13/11 Grotte Goule De La Marbriere S4 |
13/11 Mine de bauxite du Jas de Moulé |
13/11 Torca GZ 320 |
13/11 Trou Nazon S3 |
12/11 Cubillo Los Riscos |
12/11 Escaleyrou (fissure de l') |
12/11 Torca 949 |
12/11 Torca 951 |
11/11 Trou de Rantou |
10/11 AR1 |
10/11 AR10 |
10/11 AR11 |
10/11 AR2 |
10/11 AR3 |
10/11 AR4 |
10/11 AR5 |
10/11 AR6 |
10/11 AR7 |
10/11 AR8 |
10/11 AR9 |
10/11 GOUFFRE REFUGE 1 et 2 |
Historique | |
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Dans cet historique, nous abordons l'histoire du programme Karsteau et la création de la commission Karsteau
Création du programme Karsteau PETITE HISTOIRE DE KARST-EAU par Yves Bramoullé Au début des années 80, nous tapions encore nos lettres, nos comptes-rendus d’explo et nos bulletins de club sur des machines à écrire, quand ils n’étaient pas, tout simplement, écrits à la main avec des intercalaires carbone pour faire les doubles. Quant aux données spéléologiques, précieux résultats de nos explorations, elles étaient consignées sur différents bouts de papiers, carnets, et publications plus ou moins confidentielles, sans aucun système organisé de consultation. Cependant, d’étranges machines aux noms barbares – Appeultou, Ibéhèmepécé, Macintosh - faisaient leur apparition sur le marché. L’Apple II et l’IBM PC commercialisés respectivement en 1979 et 1981, puis le Macintosh en 1984, allaient rendre accessible au grand public un monde nouveau d’applications. Illustration 1 : un des premiers IBM PC, avec ses deux lecteurs de disquettes 5 pouces Très rapidement, les spéléos comprennent l’intérêt de pouvoir rassembler et organiser dans des bases de données informatiques les nombreuses informations dont ils disposent sur les cavités. Le CDS 64 commence à plancher sérieusement sur ce sujet vers 1984, mais devant la complexité de la tâche et le coût élevé, à l’époque, de l’achat d’un ordinateur, ce n’est qu’en 1986 que le projet démarre réellement, avec la mise en place de moyens appropriés :
Une convention est également signée en 1986 entre le CDS 64 et le CSR Aquitaine qui soutient l’opération par le versement d’une subvention de 11 000 francs. Pour l’anecdote, les péripéties de la mise en place de cette convention m’ont valu le 3 juin 1986 un courrier « acidulé » d’Annick Menier qui était à l’époque présidente du CDS 24, courrier que j’ai exhumé de mes archives avec une grande émotion, quelques jours seulement après l’émouvante cérémonie de ses obsèques dans le petit village charentais d’Yviers, le 12 décembre 2013. Annick militait alors pour que le projet soit plus régional, voire fédéral, ce qui a d’ailleurs été le cas puisque la convention prévoyait une « possibilité d’extension de la base de données à la région Aquitaine et à la FFS » et l’achat par le CDS 64 d’un système informatique « compatible avec celui de la FFS » (ce qui à l’époque n’allait pas de soi) En mai 1986, le CDS 64 prend livraison d’un IBM PC doté d’un disque dur de 10 Mo (je dis bien 10 Mo et non 10 Go) et d’une imprimante matricielle « 9 aiguilles ». En matière de logiciel, on en est à Dbase III (ça dit quelque chose à certains ?) Depuis lors, on peut dire que le travail n’a pas cessé. Les évolutions techniques ont bien sûr nécessité de nombreux changements de matériel et de logiciel, certains acteurs sont partis, d’autres les ont remplacés, mais l’aventure continue, toujours dans l’esprit « interdépartemental », voire fédéral des débuts. Après le départ de Jean Duplantier, en 1988, le développement de la base de données connaît de multiples épisodes dont je ne rappellerai brièvement que les plus importants :
Illustration 2 : capture d’écran du premier logiciel Karst-Eau en mai 1991
… … … … Illustration 3 : extrait du modèle conceptuel de données élaboré dans le cadre du projet BIFSTECK en 1998 … Yves Bramoullé Bibliographie et Notes : [1] Je ne me souviens plus qui fut le génial inventeur du sigle BIFSTEK (peut-être Patrick Rousseau ???), mais je peux rappeler que les participants au groupe de travail étaient : Yves Bramoullé, Michel Douat, Georges Jauzion, Olivier Joffre, Pierre Mouriaux, Nicole Ravaïau, Patrick Rousseau, Fabrice Rozier, Denise et Michel Soulié, Claude Viala. [2] Spéléoscope (feuille de liaison et d’information de la commission scientifique et de la commission environnement de la FFS) n°14 – Novembre 1997 – « Le projet BIFSTECK ou comment organiser et conserver la mémoire spéléologique » (Michel Douat)
Historique de Karsteau, suite par François Ichas La base fonctionnera jusqu'en 1997, époque où la personne chargée de gérer la base arrête la saisie. Karsteau demeurera en standby jusqu'en 2004. Nous passons à la version 2 de Karsteau. Cette version conserve la structure de Karsteau 1 mais est adaptée à l'outils Internet et devient gérable et consultable en ligne par plusieurs personnes. La « transplantation » réussie si bien, qu'un département voisin, la Gironde, demande à utiliser l'outils. Nous adaptons alors Karsteau afin qu'il fonctionne avec deux départements. Chaque département gère les droits d'accès à ses données. En 2009, l'ARSIP nous fait part de son intention de transférer sa base de données sur Karsteau mais pour cela, notre structure basée sur la notion d'entrée n'est pas adaptée. Nous décidons alors d'adopter une nouvelle structure de base, beaucoup plus pointue mise au point par un collectif national de spéléologues BIFSTEK, la version Karsteau 3 est née. Rapidement, d'autres départements montrent leurs intérêt pour cet outils innovant dans le milieu spéléologique, et se joignent à nous. Nous devons une fois de plus adapter le fonctionnement de Karsteau. Nous décidons d'attribuer une base sql par département. C'est également à cette époque que nous décidons de coupler notre base à l'API IGN qui nous fournit des fonds de carte géographique, enrichissant ainsi Karsteau d'un SIG. Le manque de temps et de moyens en développement, chronique durant ces années, nous obligent à demander de l'aide auprès du Comité Régional de Spéléologie d'Aquitaine, puis au niveau National auprès de la Fédération Française de Spéléologie, suivant finalement la voie prévue dès la création de Karst-Eau en 1986...
Fonctionnant en inter CDS, il est apparu que le niveau régional était le plus adapté pour épauler cette organisation. Le Comité Régional d'Aquitaine crée alors la Commission Karsteau dont la vocation est de fournir une structure et diverses aides. A noter que cette commission est ouverte aux CDS d'autres régions Karsteau appuiant son développement sur le cahier des charges BIFTEK, projet fédéral, le CSRA signe également un accord financier avec La Fédération Française de Spéléologie de 13 500.00 euros répartis sur 5 années en contrepartie de la poursuite du développement de l'application tant sur le plan de la qualité du service et des supports que sur celui de la disponibilité d'accès et la gestion financière à plus long terme. |