Au lieu- dit « moulin de Saint Orens », la RD15 franchit l’Izaute, que surplombe en aval, sur la rive gauche, un plateau calcaire qui s’achève en falaises escarpées.     A environ un kilomètre de là, un petit ravin entaille le plateau.     Une source en jaillit d’une ouverture basse barrée par une murette de béton. Juste au- dessus, une dépression abrite la perte fossile de ce petit cours d’eau qui s’infiltre un peu plus haut dans le sous-sol. Une lucarne étroite ouvre sur une galerie tortueuse, étroite et basse, tourmentée, au plancher recouvert d’une épaisseur de sable très fin. Elle sinue quelque temps jusqu’à ce que l’on rencontre l’eau qui jaillit en amont d’une fissure impénétrable.      On se traîne sur une courte distance au long d’une galerie basse qui s’élargit à l’approche du jour.   Cette curieuse circulation hypogée a un développement légèrement supérieur à 100m, elle est la deuxième cavité gersoise où une traversée est possible (voir grotte d’Asin).

    Là encore, une légende est attachée à cette cavité :     « Jadis, un jeune veau paissant aux environs s’égara et se perdit dans les galeries de la grotte. Pendant la nuit, les gens qui se chauffaient dans la cuisine de la maison Peres l’entendirent beugler en dessous. On ne le revit plus jamais… »

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