Titre Historique Aphanicé
Découvert début 1971 par le CSDP (club spéléo de Pau), le fond de la doline d'entrée s'étant ouvert suite aux pluies hivernales. La première explo s’arrêta à la cote –155m après avoir descendu deux jolis puits de 56m et 41m et parcouru un petit méandre jusqu’au bord d’un puits immense : les pierres jetées mettaient 10 à 14 secondes pour toucher le fond ! Une descente de 100m confirme alors les dimensions exceptionnelles de ce puits. En 1972, le 15 août, Le CSDP aidé par les gendarmes tentent de fixer un treuil au sommet du puits… De violentes pluies font échec à cette tentative. C’est alors que Courbun, Combred et et Gomez tentent la descente du puits le 13 septembre. Nouvel échec à cause de la pluie et surtout l’eau collectée dans le gouffre et qui se déverse par le méandre. Trois jours plus tard, l’explorateur pendait plein vide au bout d’une corde de 110m. Pas de palier, à part une petite niche 90m sous le départ qui servira de fractio. Une corde de 190 m est installée à partir de là, mais une nouvelle fois, le fond est invisible… Une nouvelle corde de 100m est raboutée. Passage de noeud pour l’explorateur qui poursuit sa descente… Sur 48m ! Le grand puits baptisé ¤Puits des Pirates¤ mesure 328 m de verticale absolue. C’est l’un des plus impressionnants de France. Au départ du méandre, sa largeur est d’une quinzaine de mètres, pour se rétrécir à la base en une section de 4m par 8m. Au fond, c’est la déception, car tout est obstrué par des blocs. Une escalade de 7 m fait retrouver une diaclase plongeante. L’équipement de deux verticales permet d’atteindre le fond de la diaclase d’où une chatière sans courant d’air s’ouvre sur un méandre remontant couvert de glaise. L’exploration et la topographie de ce méandre seront faites plus tard, le méandre prendra le nom de "Méandre des Zoloronnais". Au départ de la verticale, une escalade a été faite pour mesurer la hauteur totale du puits des Pirates. Le puits se termine 20 mètres plus haut environ par une arrivée de plusieurs méandres. ( N. Vanara – Le Karst du massif des Arbaillesd’après un communiqué oral par S.Latapie et R. Maire) |