Entrée | Grotte du groupe de Basseville n°13
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Dernière modification de la fiche Entrée :  21/04/2020 Autres noms :  Grotte de la Graine (Synonyme) Commune :  Surgy Nature entrée : Cavité naturelleAccès entrée : Pénétrable horizontalementHydrologie au niveau de l'entrée : INACTIFDonne accès à une circulation dans la cavité : Aucune
Lambert 2 Etendu : X = 688.356, Y = 2278.195, Z = 166 Coordonnées non vérifiées
Système | X | Y | Fuseau/Zone |
UTM / WGS84 | 538.3570 | 5260.5720 | 31 |
Lambert 2 Etendu | 688.3560 | 2278.1950 | |
UTM / ED50 | 538.4490 | 5260.7780 | 31 |
WGS84 ° | 3.509268 | 47.497449 | |
ED50 ° | 3.510485 | 47.498383 | |
Lambert | 688.3560 | 278.1950 | 2 |
Méthode de détermination des coordonnées : Repérage carte | Cavité | Grotte du groupe de Basseville n°13
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Dernière modification de la fiche Cavité :   21/04/2020Zones sous lesquelles se développe la cavité :   Communes sous lesquelles se développe la cavité :   SurgyFiches Entrée et Cavité en accès libre :   ouiDen+ :   16 Den- :   0 Dev :   107Documents (4) | Catégorie | Type | Auteur | Date | Document | |
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| Description de la cavité, ... | Document texte | R. Rouvidant (GRESN) | 01/01/1997 | Extrait de Explorations dans le département de la Nièvre (GRESN) paru dans Sous le Plancher,... | | | Description de la cavité Description de l'entrée Historique des explorations Protection du patrimoine Sédimentologie Stratigraphie Zoologie | Document texte | R. Rouvidant (GRESN) | 01/01/1997 | Titre Description de la grotte de la Graine Extrait de Explorations dans le département de la Nièvre (GRESN) paru dans Sous le Plancher, bulletin de l'ASE, n°12 1997, p.63 Durant les préparatifs d'une Fête de l'escalade en septembre 1992, Alain PRUDHOMME remarque un léger courant d'air, dans la grotte numéro 13 (La Nièvre des grottes et des rivières souterraines - A. Couturaud). Je pense qu'il s'agit seulement d'un piège à vent dans une des nombreuses fissures situées autour de la grotte et que l'air ressort à travers l'éboulis du sol de la cavité. Malgré tout, il revient plusieurs fois creuser avec d'autres membres du GRESN. Au cours des séances le fond s'abaisse de plusieurs mètres. Le remblai est constitué de blocs de calcaire atteignant rarement les vingt kilos et n'excédant pas la trentaine. A partir d'un mètre environ de profondeur il s'agit de roche broyée restée en place. Au-dessus 1'éboulis était constitué de cailloux mélangés de poussière noire probablement issue des terres agricoles et amenée par le vent. Nous devons creuser entièrement le volume vaguement délimité par la zone broyée, ce qui laisse une paroi assez ébouleuse. Durant l'hiver 94-95 nous sortirons près de huit mètres cubes de pierres. Nous décidons d'installer un rail au plafond de la cavité pour sortir les déblais. En effet nous sommes cinq mètres sous le niveau de la lucarne et quatre mètres à l'horizontale pour arriver dehors, ce qui pose des problèmes avec une simple poulie. L'argile en grains, d'où le nom de la cavité, est facile à pelleter, mais des blocs sont mélangés avec. En quelques heures, le dimanche 2 avril (Une première, le 1er avril, n'eût pas été sérieuse) nous pouvons dégager un passage, le plafond se relevant de plus de cinquante centimètres. Un boyau d'un mètre de diamètre et long de trois fait suite. Il se termine par une étroiture que j'élargis vers le bas en enlevant deux ou trois pierres et de la terre. Je passe facilement, le passage étant très court et je prends pied dans une galerie de trois mètres sur trois. Elle descend légèrement, avec un profil typique de conduite creusée en régime noyé remodelé par la calcification. Le sol est constitué d'un remplissage argile-sableux. Des trous dus à des gouttes tombées du plafond sont calcifiés ainsi que le remplissage à certains endroits qui forme des plaques qui dépassent du reste du sol d'une dizaine de centimètres. Après un passage étroit, la galerie forme une salle d'environ cinq mètres sur sept. Elle est concrétionnée de façon exceptionnelle pour le département. Des dizaines de fistuleuses, certaines dépassant les quarante centimètres, d'autres se terminant par une massue, des stalagmites et des coulées de calcite obligent à passer au milieu à quatre pattes. Un peu plus loin la galerie se transforme en méandre haut d'environ six mètres ct large d'un et demi. Le remplissage est cette fois plus classique: de l'argile humide et très compacte. Ce remplissage d'argile fait sûrement plus des 4 mètres observables par l'effondrement et le sondage fait avec une barre à mine au bas de cette dépression. Il est donc probable que ce méandre mesure plus de 10 mètres de hauteur et qu'il a été à un certaine période complètement remblayé par de l'argile. Un chenal de voûte cylindrique d'une soixantaine de centimètres parcourt en effet le sommet, venant de la cheminée à la pierre coincée et rejoignant ta galerie remontante située eu son début. Le concrétionnement a modifié les parois mais surtout d'autres phases de creusement ont approfondi cette galerie de plusieurs mètres. Ce surcreusement est visible dans la galerie suivant la salle concrétionnéc dont le profil typique en trou de serrure, plus large en haut qu'en bas n'est pas entièrement remblayée par l'argile. De plus, dans la première salle, deux surcreusements en plafond et une coulée de calcite qui s'arrête sur la paroi à 20 cm du sol actuel, attestent d'au moins trois phases de remplissage et déblaiement à des pentes et des niveaux différents, le tout recoupé par un petit méandre perpendiculaire impénétrable et calcité. La forte différence de pente, de l'horizontale à environ quarante degrés, permet de penser que les remplissages étaient de natures différentes comme ceux présents actuellement dans la cavité. Au fond le méandre devient étroit et les parois criblées de fossiles qui dépassent, des piquants de cidaris en majorité, s'opposent à la progression. Après un coude à gauche à angle droit le sol du méandre, argileux, remonte fortement. Au sommet de la pente une petite cheminée de trois mètres de hauteur avec un bloc coincé est le carrefour de boyaux arrivant de toutes les directions. Certains, de seulement quinze à vingt centimètres de diamètre, sont cylindriques et terreux. Trois autres au sommet de la cheminée nous permettent le passage et aboutissent dans de petites diaclases remontant vers la surface sans pour autant livrer un passage vers l'extérieur. Certains doivent communiquer avec des terriers car nous trouvons des plumes et un morceau de cadavre et les nombreux écoulements de terre mêlés de petits galets prouvent qu'on est proche de la surface. Nous sommes dans une tête de réseau fortement ramifiée et il n'y a pas d'espoir de trouver des prolongements intéressants, si ce n'est une entrée supérieure. Deux méandres sans suite obstrués par des éboulis débouchent la base de la cheminée. Dans la partie où le méandre se rétrécit, un conduit part du coté gauche vers le haut. Le début nécessite une escalade en opposition dans une galerie inclinée à quarante cinq degrés avec peu de prises, car creusée en régime noyée. En haut le conduit s'approche de l'horizontale et va en rétrécissant. Il est colmaté par de l'argile mélangée à des petits galets. Ces galets proviennent de la lentille de sédiments du Sparnacien constitués de grès lustrés et de poudingue siliceux. Cette cavité, en limite des calcaires Rauracien recouvrant l'Argovien Oxfordien se situe dans le même étage géologique que la grotte de la Founetière située en rive droite de l'Yonne. La genèse de celle cavité que l'eau n'emprunte quasiment plus est complexe. Des études complémentaires seront nécessaires pour en connaître un peu mieux l'histoire certainement liée aux glaciations du quaternaire, pour les remplissages principalement. Avis aux spécialistes des remplissages. A la faveur de la désobstruction de la cavité, une faune nombreuse a pris possession des lieux (chauves-souris, moustiques, araignées, papillons, spéléos..) Pour protéger les concrétions, la cavité a été fermée par une grille. Pour les spéléos fédérés, une clef peut être retirée à la Mairie ou à la boulangerie de Surgy. Une autre est disponible au C.D.S. 58.(Tèl. : 86.36.4573)
| | | Carte géographique, ... | Carte | Couturaud, Chabert | 01/01/1983 | | Plan de situation des cavités de Basseville (Surgy) |
| | | Carte géographique Situation, accès de l'entrée | Carte | Couturaud, Chabert | 01/01/1983 | Titre Plan de situation des cavités de Basseville (Surgy)
| | | Plan Coupe | Topographie | Couturaud-Chabert | 01/01/1980 | | Topographie Grotte du groupe de Basseville n°13 |
| | | Plan Coupe | Topographie | Couturaud-Chabert | 01/01/1980 | Titre Topographie Grotte du groupe de Basseville n°13
| | | Références bibliographiques | Document texte | | | - Robert (1997) : Explorations dans le département de la Nièvre (GRESN) ; Sous le Plancher,... | | | Références bibliographiques | Document texte | | | Titre Bibliographie Grotte du groupe de Basseville n°13 - Robert (1997) : Explorations dans le département de la Nièvre (GRESN) ; Sous le Plancher, bulletin de l'ASE, n°12 1997, p.63 - CHABERT C. ; COUTURAUD A. (1984) : La Nièvre des grottes et des rivières souterraines, tome II ; Les annales des Pays Nivernais, n° 43 - 1984 ; publication trimestrielle de la Camosine, Nevers. | |
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