Entrée | Dernière modification de la fiche Entrée :  21/04/2020 Autres noms :  Rivière souterraine de Corvol d'Embernard (Synonyme), Fontaine du Canal (Synonyme) Commune :  Corvol-d'Embernard Nature entrée : Cavité naturelleAccès entrée : Pénétrable horizontalementHydrologie au niveau de l'entrée : EXSURGENCEDonne accès à une circulation dans la cavité : Aucune
Lambert 2 Etendu : X = 680.075, Y = 2255.5, Z = 255 Coordonnées non vérifiées
Système | X | Y | Fuseau/Zone |
UTM / WGS84 | 529.8880 | 5237.9540 | 31 |
Lambert 2 Etendu | 680.0750 | 2255.5000 | |
UTM / ED50 | 529.9810 | 5238.1610 | 31 |
WGS84 ° | 3.395314 | 47.294382 | |
ED50 ° | 3.396528 | 47.295323 | |
Lambert | 680.0750 | 255.5000 | 2 |
Méthode de détermination des coordonnées : Repérage carteDocuments (3) | Catégorie | Type | Auteur | Date | Document | |
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| Situation, accès de l'entrée | Photographie | A Couturaud | 01/01/1985 | | Fontaine du Canard |
| | | Situation, accès de l'entrée | Photographie | A Couturaud | 01/01/1985 | Titre Fontaine du Canard
| | | Situation, accès de l'entrée | Document texte | C. Chabert et A. Couturaud | 01/01/1984 | La source du Canard est située derrière le lavoir, au pied d'un coteau en partie urbanisé | | | Situation, accès de l'entrée | Document texte | C. Chabert et A. Couturaud | 01/01/1984 | Titre Situation Fontaine du Canard La source du Canard est située derrière le lavoir, au pied d'un coteau en partie urbanisé | | | Stratigraphie | Document texte | C. Chabert et A. Couturaud | 01/01/1984 | Bajocien | | | Stratigraphie | Document texte | C. Chabert et A. Couturaud | 01/01/1984 | Titre Etage géologique de l'entrée Bajocien | |
| Cavité | Dernière modification de la fiche Cavité :   21/04/2020Zones sous lesquelles se développe la cavité :   Communes sous lesquelles se développe la cavité :   Corvol-d'EmbernardFiches Entrée et Cavité en accès libre :   ouiDen+ :   0 Den- :   9 Dev :   760Documents (4) | Catégorie | Type | Auteur | Date | Document | |
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| Historique des explorations, ... | Document texte | C. Chabert et A. Couturaud | 01/01/1984 | La fontaine du Canard, qu'on a appelée également la fontaine du Canal, ou encore rivière... | | | Historique des explorations Plongée Siphon | Document texte | C. Chabert et A. Couturaud | 01/01/1984 | Titre Description Fontaine du Canard La fontaine du Canard, qu'on a appelée également la fontaine du Canal, ou encore rivière souterraine de Corvol-d'Embernard, est à ce jour la cavité la plus longue qu'on ait explorée dans le département de la Nièvre. Elle donne naissance à un ruisseau, le Canard, qui se jette dans le Beuvron. Le lavoir municipal qui a été construit en 1824 permet d'en repérer aisément l'entrée. La particularité de cette cavité est de posséder deux entrées artificielles situées dans un pré appartenant à L Arnoud. Ce sont des puits profonds de 4 et 9 m. Le puits de 9 m permet un accès commode à la rivière souterraine tandis que celui de 4 m a été redécouvert à partir de l'exploration de la rivière en 1970. En 1837, des habitants de Corvol-d'Embernard, voulant comprendre pourquoi le débit de la rivière avait soudainement diminué, explorent la cavité sur une distance inconnue (probablement 150 m) et, selon toute vraisemblance, à partir du puits de4 m. Cette exploration n'est pas restée sans écho puisqu'en 1859, Marlière, dans sa Statistique de l'Arrondissement de Clamecy, parle de la fontaine du Canard comme une « excavation rocheuse, dont l'entrée est presque inaccessible », qui « pénètre dans les flancs de la montagne », mais en donne une description assez confuse : « Les parois, formées d'énormes pierres, sont à peu près disposées comme si elles avaient été placées par la main des hommes. Deux ouvertures, pratiquées sans doute par la force des eaux, laissent écouler celles-ci, l'une dans la direction de Corvol, l'autre dans un sens contraire. Le canal amenant les eaux du lac à la fontaine offre différentes sinuosités ; dans certains endroits, l'homme marche debout, dans d'autres à plat ventre ; l'aspect de la voûte est très varié et présente les formes les plus bizarres. » Pour Baron qui a essayé de retracer l'historique de la fontaine, la source ne serait pénétrable que depuis le début du XXème siècle à cause de la diminution régulière et constante du débit de la rivière. Les membres du Spéléo-Club Nivernais dans les années 50 repèrent l'entrée mais faute d'équipement approprié renoncent à y pénétrer. Jean-Claude Rousselet s'y intéresse en 1960 et progresse d'une vingtaine de mètres dans la source. En septembre 1970, sur l'initiative du service départemental de la Jeunesse et des Sports, des spéléologues nivernais, Adam, Cottet, Dereumetz et Wittmer, reprennent l'exploration de la rivière avec l'espoir de créer un centre de spéléologie à Corvol-d'Embernard. Les uns partent du lavoir et remontent la source sur une trentaine de mètres ; les autres, à partir du puits de 9 m, reconnaissent la rivière sur une vingtaine de mètres. Au mois de mars 1971, J.-C. Rousselet organise un pompage de l'émergence avec l'aide des sapeurs-pompiers. Le niveau baisse mais une des trois pompes mises en service tombe en panne et l'exploration « à sec » tombe à l’eau ! La même année, le Groupe Subaquatique Nivernais, comprenant Pannetier et Roch, franchit le premier siphon et découvre le puits de 4 m, bouché en surface. Il remonte la rivière jusqu'au deuxième siphon que Pannetier plonge en apnée et sans fil d'Ariane, tentative téméraire en même temps que remarquable ! Plus tard, Pannetier et deux autres plongeurs à partir du puits de 4 m refranchissent le siphon 2, en scaphandre autonome cette fois et en l'équipant d'un fil d'Ariane. Ils s'arrêtent avant le siphon 3, dans un diverticule. Ils explorent également le siphon A et s'arrêtent devant le siphon B. Ils dressent un croquis de la cavité dont ils estiment le développement à 510 m. Le 26 mai 1980, la Société Hétéromorphe des Amateurs de Gouffres (Besançon) refranchit le siphon 2 et s'arrête 140 m au-delà sur un troisième siphon. La même année, le relevé topographique de la cavité est effectué sur 346 m. Le 22 février 1981, le siphon 3 est franchi par A. Couturaud et P. Pelaez qui explorent et topographient 60 m de galerie jusqu'à un quatrième siphon. Le premier septembre 1981, celui-ci est trouvé « désamorcé » et 175 m de galeries sont topographiés au-delà ; un cinquième siphon limite actuellement l'exploration. | | | Description de la cavité, ... | Document texte | C. Chabert et A. Couturaud | 01/01/1984 | La source du Canard est située derrière le lavoir, au pied d'un coteau en partie urbanisé. Son... | | | Description de la cavité Plongée Pollution de l'air Siphon Zoologie | Document texte | C. Chabert et A. Couturaud | 01/01/1984 | Titre Description cavité La source du Canard est située derrière le lavoir, au pied d'un coteau en partie urbanisé. Son entrée n'est pas spacieuse, 1,8 m sur 0,60 m, mais sitôt franchi le seuil, la galerie s'élargit considérablement. La rivière a un parcours sinueux et des diaclases dans la voûte permettent une progression plus aisée. Les parois sont particulièrement accidentées comme si la disposition des « énormes pierres » décrites par Marlière avait été bouleversée. A 50 m de l'entrée, après une petite salle d'effondrement encombrée d'un gros bloc, la voûte s'abaisse, le sol devient argileux, prélude du premier siphon. Celui-ci est long d'une dizaine de mètres et peut être évité grâce aux deux puits rejoignant le cours de la rivière en amont. Il débouche dans une petite salle qui est le seul endroit spacieux de la cavité. La rivière coule alors entre des parois plus régulières mais dont l'aspect naturel a été un peu modifié par l'homme. Des murets ont été édifiés à proximité du premier puits de 4 m proche du siphon : ce puits ne débouche pas directement sur la rivière. Pour l'atteindre, il faut escalader un muret et remonter une pente argileuse longue de 8 m. Après un brusque abaissement de la voûte, se présente la confluence de deux ruisseaux souterrains. La branche de gauche, après un conduit surbaissé plutôt étroit, aboutit à la base du puits de 9 m. Ici, la galerie a été remaniée par l'homme : des murs de pierre masquent les parois. Au-delà du puits, on est arrêté par le siphon A qui est long de 3 m. Une fois franchi, il donne accès à une galerie de 30 m, de dimensions réduites, sans dépôts d'argile. Elle se termine sur le siphon B qui, en raison de son étroitesse, n'a pas été plongé. La branche de droite constitue la partie principale de la cavité. Elle présente sur une centaine de mètres une succession de passages bas et de petits effondrements ; on n'y progresse jamais debout mais tantôt accroupi, tantôt à quatre pattes, parfois à plat ventre. Après un tronçon rectiligne où la galerie montre un profil très régulier, elle change brusquement de direction et se transforme en un laminoir presque noyé. Puis la galerie reprend sa direction initiale, recoupe un conduit entièrement colmaté, puis deux diaclases SW-NE où l'on peut se tenir debout. En rive gauche, un affluent débouche d'un conduit colmaté par des dépôts peu ordinaires : ce sont des argiles varvées qui montrent plusieurs phases de sédimentation et de recreusement. Après un second changement de direction et un nouveau laminoir, on arrive devant le siphon 2, long d'une dizaine de mètres. Derrière cet obstacle, la voûte se relève lentement et, si l'on ne veut pas nager, on est obligé de marcher sur l'extrémité des palmes. Après un brusque changement de direction, la galerie dont les dimensions se sont réduites suit une diaclase. Le courant est rapide, le sol corrodé. Rive droite, un diverticule a été suivi jusqu'à une bifurcation. Le ruisseau, peu après, vient d'un troisième siphon assez court (5 m) au-delà duquel la galerie prend un aspect différent : elle s'agrandit et l'argile mêlée de sable réapparaît. Elle devient très abondante 50 m plus loin tandis que l'eau s'approfondit. On arrive au siphon 4 (2 m) qui se « désamorce » lorsque l'étiage est prononcé. Derrière celui-ci, la cavité change de configuration. La galerie se subdivise et forme une sorte de labyrinthe : la galerie centrale est active à l'étiage, tandis que celle de la rive gauche, en baïonnette, fonctionne en période normale et le boyau de la rive droite, glaiseux, en période de crue. Deux petits affluents, impénétrables, alimentent le cours principal. Un cinquième siphon limite actuellement l'exploration en amont. Il a été plongé sur 5 m jusqu'à un bloc qui obstrue le passage. Le débit moyen du ruisseau à l'étiage est de 5 à 10 l/s environ. Une coloration a été effectuée en septembre 1970 à partir du puits de 9 m. Le colorant est ressorti au lavoir 2 h 45 plus tard. Dans les parois et les sédiments, on peut observer de nombreux fossiles, ammonites, bélemnites, échinodermes par exemple. Les eaux sont peuplées de caecosphaeroma. A noter, après plusieurs explorations successives, l'accumulation de gaz carbonique, surtout entre les siphons 2 et 3. | | | Plan Coupe | Topographie | Couturaud, Chabert et al. | 01/01/1981 | | Topographie Fontaine du Canard |
| | | Plan Coupe | Topographie | Couturaud, Chabert et al. | 01/01/1981 | Titre Topographie Fontaine du Canard
| | | Références bibliographiques | Document texte | | | CHABERT C. ; COUTURAUD A. (1983) : La Nièvre des grottes et des rivières souterraines, tome I ;... | | | Références bibliographiques | Document texte | | | Titre Bibliographie Fontaine du Canard CHABERT C. ; COUTURAUD A. (1983) : La Nièvre des grottes et des rivières souterraines, tome I ; Les annales des Pays Nivernais, n° 38 - 1983 ; publication trimestrielle de la Camosine, Nevers. Marlière, 1859, Rousselet, 1961 a; 1976, Gantois, 1970, Baron, 1971, Equipe Spéléo, 1975, 1981a, Chabert, 1981 a | |
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