Dernière modification de la fiche Entrée :  21/04/2020 Commune :  Bona
Typologie de l'entrée : Code UIS = NHEP- - Présence de courant d'air : N/A
Nature entrée
: Cavité naturelle
Accès entrée
: Pénétrable horizontalement
Hydrologie au niveau de l'entrée
: EXSURGENCE
Circulation d'eau à l'entrée
: Perenne
Donne accès à une circulation dans la cavité
: Aucune
Coordonnées :
Lambert 2 Etendu : X = 680.81, Y = 2231.725, Z = 355 Coordonnées non vérifiées
Système
X
Y
Fuseau/Zone
UTM / WGS84
530.4240
5214.1810
31
Lambert 2 Etendu
680.8100
2231.7250
UTM / ED50
530.5160
5214.3870
31
WGS84 °
3.400778
47.080440
ED50 °
3.401987
47.081386
Lambert
680.8100
231.7250
2
Méthode de détermination des coordonnées :
Repérage carte
Historique des coordonnées :
Historique des sauvegardes :
Documents (2)
Catégorie
Type
Auteur
Date
Document
Situation, accès de l'entrée
Document texte
C. Chabert et A. Couturaud
01/01/1984
De Bona, la route départementale 9 permet de gagner le hameau de Lichy. De là, emprunter un...
Situation, accès de l'entrée
Document texte
C. Chabert et A. Couturaud
01/01/1984
Titre
Situation Source de la Maie aux loups De Bona, la route départementale 9 permet de gagner le hameau de Lichy. De là, emprunter un chemin en direction des Usages de Lichy. A une bifurcation, préférer le chemin de gauche qui pénètre dans les bois. A une nouvelle bifurcation, choisir le sentier de gauche qui arrive sur le rebord d'un petit vallon au fond duquel coule un ruisseau venant d'y prendre sa source.
Stratigraphie
Document texte
C. Chabert et A. Couturaud
01/01/1984
Bathonien supérieur
Stratigraphie
Document texte
C. Chabert et A. Couturaud
01/01/1984
Titre
Etage géologique de l'entrée Bathonien supérieur
Cavité
Source de la Maie aux loups
Dernière modification de la fiche Cavité :  21/04/2020 Zones sous lesquelles se développe la cavité :   Communes sous lesquelles se développe la cavité :  Bona Fiches Entrée et Cavité en accès libre :  oui
Historique des sauvegardes :
Den+ :  0Den- :  0Dev :  567
Historique de la spéléométrie :
Documents (6)
Catégorie
Type
Auteur
Date
Document
Historique des explorations
Document texte
A. Couturaud (1988) et F. Billon (1992)
01/01/1992
Extrait de : COUTURAUD, Alain (1988) : Il y a des bruits sous le plancher - Nièvre ; Sous le...
Historique des explorations
Document texte
A. Couturaud (1988) et F. Billon (1992)
01/01/1992
Titre
C.R. Exploration, Maie aux Loups Extrait de : COUTURAUD, Alain (1988) : Il y a des bruits sous le plancher - Nièvre ; Sous le Plancher, revue de la Ligue Spéléologique de Bourgogne, n° 3 1988, p. 9
Source de la Maie aux Loups (Bona) : Lors d'une visite, des spéléos locaux (F. Audier, M. Billard et E. Brez) repèrent vers le fond, à environ 500 m de l'entrée, une éventuelle continuation. Le 25 Mai 1987, une courte escalade montre que la faille n'est ici pas plus large qu'au terminus. Enfin, l'affluent en rive droite du même secteur, n'offre que quelques mètres de ramper aquatique: arrêt sur étroiture due à un bloc. (Information: Alain Couturaud).
Extrait de : BILLON, François (1992) : Il y a des bruits Sous le Plancher - Nièvre ; Sous le Plancher, bulletin de la Ligue Spéléologique de Bourgogne n° 7 - 1992, p.8.
Nouvelles explorations à la source de la Maie aux loups (Bona). Suite à une reconnaissance en 1989, J.M. Loccidal, M. Billard et F. Billon entreprennent de prolonger le développement de la Maie Aux Loups, jusqu'alors topographié sur 516 mètres (La Nièvre Des Grottes Et Des Rivières Souterraines Edition Camosine 1986). En effet à l'extrémité de cette cavité, une étroiture verticale n'avait pu être franchie. En juin 1990, il ne fallu guère plus d'une heure pour élargir un passage et franchir l'étroiture. Ayant quitté l'actif et pris pieds sur un talus d'argile et de blocs, une vingtaine de mètres sont parcourus. Stoppé au sud, dans un laminoir caillouteux, au nord sur un éboulis instable, une nouvelle désobstruction dans un petit effondrement est tentée, puis rapidement interrompue en raison des risques qu'elle comporte (blocs instables). En novembre 1990, en période de hautes eaux, alors que nous effectuons la topographie avec l'aide de T. Cousin et F. Bonnot, nous percevons le grondement d'un cours d'eau au delà de l'effondrement. Une nouvelle désobstruction bien que tentante paraît aussi qu'hasardeuse, et cette fois de grande envergure. Lors de la visite de nos amis de l'Entente Spéléo Des Bauges, en juillet 1991, J.L. Fantoli et F. Billon découvrent par hasard une petite diaclase d'où s'échappe un courant d'air. Le même jour, aidé par Gilles Choupin (E.S.B.), l'orifice de ce petit affluent est agrandi, et une première exploration en ramping est effectuée sur une douzaine de mètres. Arrêt sur blocs. Une semaine plus tard, lors de la séance de topographie, Michel Billard réussit à passer l'obstacle et progresser de douze mètres supplémentaires totalisant ainsi 24 mètres. La progression s'effectue dans une diaclase de faibles dimensions (h = 0,80, l=0,50 en moyenne) par ailleurs encombrée de blocs de chaille dans lesquels s'infiltre un mince filet d'eau. Le développement total de cette source est ainsi porté à 567 mètres.
Plan Coupe
Topographie
F. Billon (Nivernibou)
01/01/1992
Complément topo 1992
Topographies partielles de 2 galeries latérales.
Plan Coupe
Topographie
F. Billon (Nivernibou)
01/01/1992
Titre
Complément topo 1992
Résumé
Topographies partielles de 2 galeries latérales.
Description de la cavité, ...
Document texte
C. Chabert et A. Couturaud
01/01/1984
Cette source à laquelle les habitants de Lichy n'ont, semble-t-il, pas donné de nom particulier,...
Description de la cavité Historique des explorations
Document texte
C. Chabert et A. Couturaud
01/01/1984
Titre
Description Source de la Maie aux loups Cette source à laquelle les habitants de Lichy n'ont, semble-t-il, pas donné de nom particulier, est au cœur d'un vallon boisé, assez loin du hameau, dans un site sauvage qu'on appelle les Vallées du Château. Des villageois se sont aventurés à l'intérieur de la cavité que la source a formée et qui selon eux se serait agrandie au fil des années. Dans les années 50, Alain Guéraut du Spéléo-Club Nivernais se contente d'une rapide incursion. En 1978, des explorateurs inconnus parcourent une quarantaine de mètres, selon le témoignage de leurs initiales gravées dans l'argile. Le 22 novembre 1981, au cours de notre première reconnaissance, nous avons la surprise d'y découvrir une centaine de mètres de galerie dont nous topographions les 67 premiers mètres. Le 28 février 1982 mieux équipés pour affronter l'argile, nous portons le développement à 225 m, distance à laquelle nous sommes obligés de battre en retraite : l'argile a rendu inutilisable notre boussole. Le 25 avril, nous poursuivons notre progression, munis cette fois de deux boussoles. Mais nous n'ajoutons que 132 m au chiffre précédent, après que nos deux boussoles eurent été mises hors d’usage !
Ce n'est que le 23 juin 1982 que nous parvenons au terme de la cavité, à 516 m de l'entrée, non sans avoir au préalable utilisé deux boussoles sur les trois que nous avions eu la précaution d'emporter. Près de sa sortie, le ruisseau a creusé une petite tranchée et c'est presque debout qu'on peut pénétrer dans la cavité.
Description de la cavité, ...
Document texte
C. Chabert et A. Couturaud
01/01/1984
Les douze premiers mètres ne sont pas la grotte elle-même, mais le chemin que l'eau s'est frayée...
Description de la cavité Historique des explorations Zoologie
Document texte
C. Chabert et A. Couturaud
01/01/1984
Titre
Description de la cavité Les douze premiers mètres ne sont pas la grotte elle-même, mais le chemin que l'eau s'est frayée à travers la terre et les cailloux pour gagner le jour : seule la rive gauche est une paroi rocheuse ! Brusquement, on débouche dans la caverne proprement dite au plafond remarquablement plat. La présence d'importants remplissages sous forme de talus d'argile diminue singulièrement son volume et impose au visiteur de petites escalades et, un peu plus loin, une sévère reptation ponctuée par le franchissement de quelques chatières. A 70 m de l'entrée, les passages bas cessent et on marche au fond d'une petite diaclase sans trop de difficultés malgré son étroitesse. Toutefois, de nombreux accidents ralentissent la progression : ponts d'argile, blocs obstruant le passage, forçant à monter et à descendre, rétrécissements, argile épaisse couvrant le lit du ruisseau, banquettes meubles s'effondrant sous les pas ... A 200 m de l'entrée, après avoir escaladé des blocs plutôt encombrants, on arrive dans une diaclase rectiligne, haute de 5 à 6 m, mais étroite, nettement orientée est-ouest. Là encore, si l'on peut se tenir debout, l'épaisseur de l'argile ne permet pas une progression rapide. Au-delà de ce passage, on retrouve l'aspect initial de la grotte : galerie moins haute et plus large, blocs à escalader, passages bas au ras de l'eau. Un des traits remarquables de la source de la Maie aux Loups, dans cette zone, sont les grands talus d'argile inclinés sur lesquels il faut parfois marcher et au bas desquels l'eau circule. A 320 m de l'entrée, le ruisseau sourd d'un passage impénétrable : -on est obligé de quitter le lit actif pour gagner un niveau supérieur crevé en plusieurs endroits par des « puits » ou regards par lesquels on peut apercevoir l'eau. Là aussi, des blocs ralentissent la progression. A 360 m de l'entrée, la galerie change d'aspect. Elle s'élargit soudainement -et on progresse aisément sur une banquette d'argile horizontale et large tandis que le ruisseau coule en contre-bas. Mais ceci ne dure pas. La galerie se rétrécit à nouveau et les blocs réapparaissent. A 430 m, brusque changement : la largeur atteint les six mètres tandis qu'on retrouve, pour peu de temps, le ruisseau. Au-delà de cet élargissement, une nouvelle fois, il faut gagner un niveau supérieur. A 480 m de l'entrée, on se heurte à une trémie à travers laquelle filtre un léger courant d'air. Cette trémie peut être franchie, plus exactement longée si l'on revient sur ses pas et qu'on passe sous les blocs. Quelques mètres plus loin, on arrive à la confluence de deux ruisseaux issus de conduits impénétrables. Une dernière fois, une petite escalade donne accès à un niveau supérieur. Puis, après une descente entre les blocs et la paroi, une galerie oblique s'abaissant rapidement et obligeant à ramper dans l'eau constitue la partie terminale de la source de la Maie aux Loups : à 516 m de l'entrée, des blocs bouchent le passage. Ainsi cette cavité méconnue devient, pour son développement, la quatrième du département. On aura remarqué l'extraordinaire abondance des remplissages d'argile, seul véritable obstacle à une progression aisée. Ce qui est remarquable également est la présence de déjection de -chauves-souris (guano) tout au long de la cavité. D'habitude, ce n'est pas dans un tel type de grotte que l'on s'attend à rencontrer des chauves- souris. Bathonien supérieur
Plan Coupe
Topographie
Couturaud-Chabert
01/01/1982
Topographie Source de la Maie aux loups
Plan Coupe
Topographie
Couturaud-Chabert
01/01/1982
Titre
Topographie Source de la Maie aux loups
Références bibliographiques
Document texte
CHABERT C. ; COUTURAUD A. (1984) : La Nièvre des grottes et des rivières souterraines, tome II ;...
Références bibliographiques
Document texte
Titre
Bibliographie Source de la Maie aux loups CHABERT C. ; COUTURAUD A. (1984) : La Nièvre des grottes et des rivières souterraines, tome II ; Les annales des Pays Nivernais, n° 43 - 1984 ; publication trimestrielle de la Camosine, Nevers.
COUTURAUD, Alain (1988) : Il y a des bruits Sous le Plancher (Nièvre) ; Sous le Plancher, bul. de la Ligue Spéléologique de Bourgogne, 1988, n°3, p.9