| Références bibliographiques | Document texte | Jean-Loup Menochet | 17/11/2010 | Titre Bibliographie
Spécifique à l'étude géologique de la cavité, on retiendra: Jacques Bauer: La Grotte-gouffre de Bechanka - 1993 - Comité Départemental de Spéléologie des Pyrénées Atlantiques. Le gouffre étant très connu, une recherche sur internet donne accès à de nombreuses informations. On trouve aussi de nombreuses publications au sujet de ce gouffre, disponibles à la bibliothèque du CDS64.Pour plus d'infos, contacter le CDS64 SPELEO-CLUB ALPIN LANGUEDOCIEN (1952) : "Club Alpin Français, Nouvelles des sections" - Bulletin du Comité National de Spéléologie, juillet-septembre 1952, n°3, p.60 | |
| Description de la cavité Historique des explorations | Document texte | Années 50 ? | | Titre Description Bechanka
Gouffre de Bechanka Ce gouffre fort connu est, incontestablement, le plus visité de la région. De nombreux clubs et spéléologues isolés l'ont exploré depuis sa découverte en 1941 par Raymond, Labeyrie et Schlumberger. En 1949, de Foly en commence l’exploration en compagnie de Bouillon, Chapus, Fronte, et de nos camarades J. et G. Dupuis. Il s'est formé à la faveur d'une diaclase; son orifice a 10 m de longueur sur 4 m de largeur. Une verticale de 55 rn conduit au sommet du cône d'éboulis. A droite, une longue descente à travers les blocs donne accès au fond de la diaclase. A gauche une remontée conduit en haut du « toboggan », puits oblique de 25 m; une grande salle « salle de la cascade stalagmitique » le termine. Une fenêtre communique dans une très grande galerie baptisée « salle de la grande arche ». A partir de ce niveau, le gouffre de Bechanka va prendre de grandes proportions. On peut le diviser en deux étages : Le premier, long de 450 m environ; a une direction Est-Ouest. Il est constitué successivement par la « salle des entonnoirs », immense effondrement de 120 m de longueur sur 80 m de large; sa hauteur peut être estimée à 60 ou 70 m. Puis on trouve une petite salle, au sol couvert de sable (au fond, une remontée communique avec le puits Margerit, profond de 50 m). La salle de la « Grande Arche », longue de 150 m, large de 60, et haute de 20 à 30 rn, débouche au sommet du puits De Joly, profond de 35 m. Au-delà, une grande remontée de 40 m environ sur éboulis et dalles argileuses, va nous conduire au second étage. La progression, lors de cette remontée, peut comporter de nombreux risques, car la pente très raide a un angle de 60° environ. Une corde est très utile. Le second étage est estimé à 500 rn. Au début, on déambule dans une galerie argileuse large de 50 m et haute de 48, puis l’argile laisse place à des parois concrétionnées du plus bel effet, on trouve une grande cascade pétrifiée, des gours magnifiques; dans la partie droite, une vire au sol plat est couverte de fers de lance, un rocher isolé est constitué par des fleurs de gypse. En continuant, « la salle de la borne» pourrait servir à un terrain de foot-ball. Au-delà, « la cathédrale » et « le temple chinois » laissent le spéléologue ahuri. Ces salles, entièrement concrétionnées, ne sont que stalagmites, stalagtites, piliers, chandeliers, draperies, les couleurs varient du blanc au rouge en passant par l'ocre. Les formes en sont des plus bizarres, des sons cristallins émis sur les concrétions, rappellent les orgues des cathédrales. Dans cet ensemble de vastes dimensions, nous sommes dans un autre monde. N'oublions pas pour terminer la pittoresque « salle du gour » dont le nom provient des caractéristiques d'une baignoire qui en occupe le fond. Il existe en différents endroits de nombreux puits, dont l’un profond de 55 m, entre « le temple chinois » et la « cathédrale » donne la cote de -140. De nombreuses découvertes restent sûrement à faire dans cette immense cavité qu'est le Béchanka-co-leccia.
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