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Le passage bas d'entrée recoupe rapidement un joli conduit fossile (3 m x 1,5 m) avec amont et aval. En aval, après une petite salle ébouleuse et une grande chicane, la galerie butte sur une trémie instable qui communique avec la grotte CF3 (désobstruction). Dans cette partie, quelques boyaux latéraux situés en rive gauche deviennent rapidement impénétrables. En amont, le conduit est un peu moins large (2m) et le sol est recouvert par un remplissage argileux qui remonte progressivement jusqu'à la voute au niveau d'une petite trémie désobstruée (étroiture). Derrière, la galerie reprend ses proportions d'origine sur quelques mètres seulement, car à nouveau, le remplissage occupe la presque totalité du boyau sur une longueur d'environ 10 m (2° désobstruction). Juste avant ce second obstacle, un petit puits étroit (3m) rejoint une amorce de méandre impénétrable et sans courant d'air. Après ce deuxième rétrécissement, un troisième se présente sous la forme d'une trémie de gros blocs. Au delà, la galerie devient plus vaste, et, après le contournement d'un puits de 4m et un passage surabaissé et argileux, les proportions sont beaucoup plus intéressantes (3 x 4 m). A cet endroit, l'orientation du réseau est marquée par un coude à 90° (Nord), en même temps qu'il accuse une forte pente qui mène à -14 m sur un nouveau coude à angle droit. A partir de cet endroit, le conduit remonte régulièrement jusqu'à une trémie située à la même altitude que l'entrée. Plusieurs cheminées sans suite ont été visitées et une désobstruction dans l'éboulis terminal a été tentée, mais l'absence d'air ne nous a pas incité à poursuivre les travaux.

L'origine du courant d'air soufflant (régime estival), sensible aux deux entrées (CF3 et CF4), n'a pas été véritablement localisée. Celui-ci provient sans doute des trémies et des cheminées qui jalonnent le conduit principal.

En relation probable avec les deux sources situées en contrebas du lapiaz.

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Désobstruction de l'entrée par le CAF d'Albertville le 26/9/1998. En juin 1999, les trémies du réseau amont sont franchies et la topographie est entièrement levée. En septembre de la même année, plusieurs escalades sont effectuées dans les cheminées situées en amont des trémies.

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Découverte de plusieurs ossements :

- Ours : crane, péroné, omoplate

- Marmotte : crane (?)

- Chèvre : crane