Entrée | Dernière modification de la fiche Entrée :  15/05/2024 - Guy Simonnot Autres noms :  SCD 410 (Marquage), Lusa (red de la) (Synonyme) Zone où est située l’entrée :  Pena Lusa Commune :  Soba Nature entrée : Cavité naturelleAccès entrée : Pénétrable horizontalementHydrologie au niveau de l'entrée : INACTIFDonne accès à une circulation dans la cavité : Perenne
UTM / ED50 30 : X = 451.35, Y = 4780.02, Z = 1090 Coordonnées non vérifiées
Système | X | Y | Fuseau/Zone |
UTM / WGS84 | 451.2493 | 4779.8111 | 30 |
Lambert 2 Etendu | 116.8473 | 1814.5815 | |
UTM / ED50 | 451.3500 | 4780.0200 | 30 |
WGS84 ° | -3.599757 | 43.169489 | |
ED50 ° | -3.598502 | 43.170599 | |
Lambert | 117.6891 | 114.0231 | 3 |
Documents (2) | Catégorie | Type | Auteur | Date | Document | |
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| Coupe géologique, ... | Autre document | G. Simonnot (SCD) | 15/05/2024 | | Lusa versant nord-est géol - Copie.JPG |
| | | Coupe géologique Situation, accès de l'entrée Stratigraphie | Autre document | G. Simonnot (SCD) | 15/05/2024 | Titre Lusa versant nord-est géol - Copie.JPG
| | | Situation, accès de l'entrée | Document texte | S.C. Dijon | 20/11/2010 | Situation : Lusa. La cueva del Lobo s'ouvre à la base d'une falaise calcaire (H=8m) facilement... | | | Situation, accès de l'entrée | Document texte | S.C. Dijon | 20/11/2010 | Titre Situation SCD 410 Situation : Lusa. La cueva del Lobo s'ouvre à la base d'une falaise calcaire (H=8m) facilement repérable. En période estivale, le courant d'air violent, l'un des plus remarquables de la région, secoue les branches des grands hêtres environnants, confirmant ainsi l'éxistence d'une cavité importante. Carte 5000° : XVI-30 Carte spéléologique SCD n° 18 | |
| Cavité | Dernière modification de la fiche Cavité :   11/09/2021 - Patrick DegouveAutres noms :   Lusa (red de la) (Synonyme)Zones sous lesquelles se développe la cavité :   Pena LusaCommunes sous lesquelles se développe la cavité :   SobaFiches Entrée et Cavité en accès libre :   ouiNature du terrain :   Terrain d'explorationDen+ :   0m Den- :   283m Dev :   14780mDernière MAJ de la spéléométrie :   10/09/2021 - SC DijonRéférences bibliographiques (2) :DEGOUVE DE NUNCQUES Patrick/1989/Il y a des bruits sous le plancher, activités du S.C.Dijon 1988/Sous le Plancher, bulletin de la Ligue Spéléologique de Bourgogne/n°4/Dijon/Ligue Spéléologique de Bourgogne/p.14 | | DEGOUVE DE NUNCQUES Patrick;SIMONNOT Guy/1991/La cueva del Lobo et le karst de peña de Lusa/Sous le Plancher, bulletin de la Ligue Spéléologique de Bourgogne/1991 n°6/Dijon/Ligue Spéléologique de Bourgogne/01-01-1991/52 à 89/0373-966 X | |
Documents (3) | Catégorie | Type | Auteur | Date | Document | |
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| Coupe géologique, ... | Autre document | G. Simonnot (SCD) | 14/05/2024 | | Lobo gorgu hydro - Copie (2).jpg |
| | | Coupe géologique Stratigraphie | Autre document | G. Simonnot (SCD) | 14/05/2024 | Titre Lobo gorgu hydro - Copie (2).jpg
| | | Carte géographique | Trace de cavité | Degouve (SCD) | 10/09/2021 | | LoboV2 |
| | | Carte géographique | Trace de cavité | Degouve (SCD) | 10/09/2021 | Titre LoboV2
| | | Courant d'air, ... | Document texte | S.C. Dijon | 20/11/2010 | Description : Voir tome 4 de cuevas del alto Asòn (secteur 11). Celle-ci débute par un couloir... | | | Courant d'air Description de la cavité Description de l'entrée Historique des explorations Stratigraphie | Document texte | S.C. Dijon | 20/11/2010 | Titre Description SCD 410 Description : Voir tome 4 de cuevas del alto Asòn (secteur 11). Celle-ci débute par un couloir (1,4m x 3,00m) qui ne tarde pas à rejoindre latérallement deux galeries plus spacieuses quelques mètres en amont de leur confluence. Ainsi, l'entrée principale du réseau semble n'avoir été qu'une dérivation, la diffluence modeste d'un drain plus conséquent qui jadis devait se poursuivre plus loin en aval. L'exploration de cette partie de la cavité fut d'ailleurs rapidement limitée par des étroitures dans un épais remplissage que l'absence de courant d'air ne nous a pas incité à forcer (- 27m). En amont, le premier des deux conduits rencontré, la galerie de l'Ours (6x4m), a pu être parcourue sur 140m jusqu'à une trémie correspondant probablement aux soubassements de la salle Damoclès. C'est donc dans le second que s'offrait la suite du réseau. Aprés un Canon bien proportionné (Galerie du Flysch), et une trémie aisément franchissable, la galerie reçoit son premier affluent notable: le méandre Apricot, aussitot suivi par un départ chaotique, la galerie des Clampins. Ensuite la pente devient plus raide et une courte escalade permet de rejoindre une salle formée par la base d'un puits gigantesque (****x****) qui a entaillé l'épais remplissage glaciaire sur une bonne dizaine de mètres (Salle de la Chèvre). Dans un angle de la paroi Sud, on discerne l'arrivée d'un méandre (P.10) qui provient directement de l'entrée supérieure de Castelagua (figure 12). En face, au sommet du remplissage, un balcon domine avantageusement l'ensemble. On ne peut y accèder qu'en faisant un détour par la galerie des Clampins citée précédemment. Celle-ci double en hauteur le méandre Apricot dont il constitue vraisemblablement le cheminement fossile (8mx10m). L'amont se termine actuellement sur des éscalades en cours de réalisation. A mi parcours, un grand méandre marque le débouché de l'affluent de la Bascule qui communique avec la grotte du Valturon par une série de puits et de méandres (cf. Les entrées supérieures, figure 12). A partir de la salle de la Chèvre, la progression diffère totalement en raison des dimensions plus modestes des conduits, qui adoptent plutot la morphologie de méandres étagés. On y accède par un passage bas entre des blocs éffondrés, au fond de la seconde partie de la salle. Trés rapidement on arrive au plafond d'un méandre actif (Méandre de Paques)que l'on peut rejoindre par un ressaut de 11m (300m de l'entrée). Celui-ci a été visité sur prés de 485m jusqu'à une série d'étroitures entrecoupées d'éscalades. Mais la suite du réseau est à trouver dans les voûtes du méandre, une cinquantaine de mètres en amont du P.11. (La Vire). Par une lucarne on débouche dans un enchevêtrement de méandres parallèles. Le plus conséquent, le méandre Blanc, peut être suivi sans trop d'obstacles sur ***m jusqu'à la salle du Balcon, second grand carrefour du réseau. A ce niveau, une escalade de 15m nous a permis d'accèder à un complexe de grandes galeries fossiles (15 x 20m par endroit) se dirigeant en aval vers la salle de la Chèvre (jonction avec la vire du méandre de Paques) et en amont vers un ensemble de méandres terminés soit par des puits remontants, soit par des trémies formées de remplissages morainiques (Réseau Kritikos). En raison des courants d'air, il n'est pas impossible d'envisager dans ce secteur d'autres jonctions avec la surface (cirque supérieur de Zucia, col entre la Lusa et la Tramasquera...). De retour à la base de la salle du Balcon, il faut revenir quelques mètres en arrière (paroi Nord) pour emprunter un méandre trés discret aux parois foncées et tapissées de miniscules concretions abrasives: le méandre Noir. Rapidement, la galerie s'élargit (3X4m) jusqu'à une petite salle où convergent deux superbes méandres fossiles (Salle du Carbone; 725m de l'entrée, +54m). Celui de gauche (méandre de la Fourche) recoit au bout de 65m un affluent (Galerie de la Machoire), mais tous les deux buttent irrémédiablement sur des trémies au niveau de fractures récentes (+134m et +130m, éscalades de 9, 5 et 8m). Le méandre de droite (galerie des Handicapés) adopte le même type de morphologie (2x5m) que son voisin et les affluents qui se greffent sur lui au bout d'une quarantaine de mètres se terminent de la même façon (méandre Vitaminé +110m, méandre du Coeur +125m au sommet de plusieurs éscalades). Seule la galerie des Handicapés va donc nous permettre de poursuivre la progression, franchissant sans encombre les étranges fractures qui entaillent le réseau selon un axe Nord-Ouest Sud-Est. Celles-ci se traduisent soit par des éboulis localisés, mais plus fréquemment par des puits aux découpes récentes où l'on peut entendre en période de crue, le grondement caractéristique de circulations sous-jacentes mais hélas impossibles à suivre (méandre de la Botte). La progression est aisée, voire plaisante. A 1250m de l'entrée, aprés avoir reçu un affluent en rive gauche (boyau Siberien), le méandre se rétrecit puis se dédouble. Il faut alors monter dans des passages peu commodes pour atteindre le bord d'un puits que l'on traverse par une main courante. Celle-ci franchie, tout redevient normal et il est possible à nouveau de progresser rapidement, en prenant le temps toutefois d'admirer les curieux remplissages blancs qui recouvrent les banquettes tel une fraiche couche de neige poudreuse. Il faudra également être trés vigilent si l'on veut visiter la galerie des Excavationnistes et l'Eurotunnel, car le petit méandre qui les rejoint se trouve au plafond et demeure trés discret (1365m de l'entrée). Aprés 400m d'un cheminement sans problème hormis quelques ressauts (2 et 3m), on arrive à un carrefour de galeries. A droite, l'une d'elles remonte jusqu'à la base d'une éscalade qui permet d'accèder au méandre Maxim's. En contrebas, un étroit boyau aspirant n'a été suivi que sur une cinquantaine de mètres. A gauche enfin, le méandre se poursuit et si l'on veut éviter un parcours pénible (étroitures, trémies ...) on peut tout de suite gagner le conduit supérieur des Fromagers en grimpant dans les voûtes de la galerie. Quelques passages aériens dans un rocher peu fiable nous amènent dans une belle conduite tapissée de neige (5mx4m). En hauteur, plusieurs escalades nous ont permis de découvrir un réseau complexe de cheminées sans suite apparente. A 2053m (+190m) nous retrouvons l'arrivée de la galerie des Handicapés, et commence alors une série de larges oppositions qui ne sont pas du gout de tout le monde. Le méandre est superbe mais il butte assez rapidement à la base d'une série de cheminées qui conduisent à la galerie Mac Gyver (13m et 14m). Celle-ci est longue de prés de 170m mais se termine sur un minuscule boyau sans intérêt, l'air provenant d'une cassure récente totalement impénétrable. Toutefois, nous sommes persuadés que ce secteur n'a pas livré tout ses secrets puisqu'il semble qu'une bonne partie du courant d'air en soit issu. Mais revenons au pieds de ces escalades. A droite de la galerie, une petite diaclase capte un courant d'air glacial. Quelques reptations, et bientôt la voûte se redresse. On contourne un puits et il ne reste plus qu'à se laisser guider par le courant d'air dans un méandre aux dimensions respectables (5x1,5m). Au bout de 380 m de ce parcours facile, un puits barre totalement la galerie, aspirant violemment le courant d'air qui n'éxcède guère quelques degrés. En face, on devine la suite... En fait, il s'agit tout simplement de l'un des nombreux puits de la Torca Fria (puits de la jonction), et la surface n'est plus trés loin (250m, +50m). La galerie des Excavationnistes, la rivière de la Toussaint et l'Eurotunnel. On y accède par un méandre supérieur de la galerie des Handicapés, 90m environ aprés la main courante. L'éscalade (5m) n'est pas difficile et trés rapidement, on rejoint un conduit légèrement plus spacieux (+152m). A droite le boyau qui descend d'une petite cheminée rejoint la galerie des Handicapés par le méandre Maxim's et le puits du Fou Volant. A gauche le boyau n'est pas trés gros mais cela ne dure pas et plusieurs galeries affluentes contribuent à lui donner des dimensions plus humaines (Affluent des Torreros notamment).Trois à quatre ressauts s'enchaînent et à 1565m de l'entrée (+119m) une salle marque la confluence avec un gros méandre (3x10m). En amont, il a pu être remonté sur plus de 540m (exploration en cours) et en aval il est possible de le suivre sur plus de 500m jusqu'à sa jonction avec l'Eurotunnel. Contrairement au reste du réseau, un ruisseau y circule, et en période de crue, celui-ci devient une jolie rivière qui s'écoule furieusement sur les grandes dalles grèseuses qui forment le sol de la galerie. L'arrivée dans l'Eurotunnel est majestueuse (15x15), les éclairages se perdent dans l'obscurité et le bruit du ruisseau que l'on rencontre nous incite à nous précipiter vers l'aval. Malheureusement une énorme trémie nous arrête rapidement à 2145m de l'entrée (+57m). Le ruisseau quant à lui rejoint peut-être la cueva de los Gorgullones ou un drain parallèle que nous ne connaissons pas encore. L'amont, se destine au même sort, et une trémie argileuse bloque l'exploration (2158m; +80m)(zone trés broyée). Par contre, sur le coté (rive gauche), une galerie fossile rejoint un affluent actif que nous avons pu remonter sur plus de 300m jusqu'à des trémies où seuls le courant d'air et le ruisseau réussissent à passer (remplissage)(rivière de la Toussaint). Nous sommes alors à 2480m de l'entrée et à +112m, et le cheminement a imposé une dénivellation globale de 320m. Au total, le réseau possède actuellement sept entrées, et quatre d'entre elles permettent de réaliser des traversées dignes d'intérêt. Outre la cueva del Lobo, on trouve les cuevas de Castelagua, du Valturon et de l'ensemble cueva et torca Fria. Géologie : Niveau 16 : Calcaires de Peña Lusa (Albien) Résurgence : ? Historique des explorations :
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