L’entrée de la grotte de Tané a été mise au jour fortuitement il y a une cinquantaine d’années par l’exploitation d’une petite carrière, très près du hameau du même nom.

Dans l’ancien front de taille s’ouvre une étroite lucarne surplombant un puits vertical de 10m. On prend pied à sa base dans une salle assez spacieuse d’une vingtaine de mètres de long, au sol encombré d’éboulis. Elle se resserre en son milieu et s’achève en cul-de-sac circulaire où il n’est pas rare de rencontrer une nappe d’eau (pompeusement nommée « lac » sur la topo). A la sortie du puits s’amorce un couloir de belles proportions se dirigeant plein Sud, mais qui ne tarde pas à s’amenuiser.   Au bout d’une quarantaine de mètres, il s’achève devant une étroiture ébouleuse derrière laquelle a été explorée une modeste salle de 4m sur 5, sans issue.

   Il n’y a aucune circulation d’eau permanente dans cette cavité dont la genèse semble complexe.

Titre

Titre