| Arrivée d'eau, écoulement Laminoir | Document texte | | 30/04/2018 | Depuis la RD132, on voit à proximité de la maison isolée de Girac, la doline boisée qui recèle l’entrée de la grotte de Girac.
Une verticale de 4m, puis une courte galerie basse mènent à la première salle, qui mesure environ 5m sur 9 . On s’y tient debout aisément. Un groupe de concrétions surplombe l’entrée d’un boyau très court qui débouche au sommet d’un petit puits de 3m, à la base duquel sourd le ruisselet responsable du creusement de la cavité. Il faut ramper une dizaine de mètres sous une voûte très basse pour découvrir enfin sur la droite une ouverture plus spacieuse par laquelle on accède à la deuxième salle de la grotte. Celle-ci est haute et circulaire, d’un diamètre d’environ 8m. Un talus de glaise occupe le centre et les parois sont concrétionnées. Au-delà de cette salle, le ruisseau se poursuit, toujours sous une voute très basse et a été parcouru sur une longue distance (plus de 100m) par un seul explorateur (Jean DELMAS) et la topographie reste à réaliser. Le ruisseau résurge au- dessous de la maison de Girac par un orifice impénétrable, le point ultime atteint par Jean doit être très près de cette résurgence…
La grotte de Girac possède une étrange histoire contée à Gérard BIANCHI par un habitant du lieu :
En 1943, deux jeunes gens s’étaient installés dans la première salle, dont ils avaient fait leur repaire, ils sortaient la nuit pour piller les environs. Ces modestes brigands ne tardèrent pas cependant à recevoir la visite de spéléologues inattendus : Les gendarmes de Vic Fezensac… | |