| Arrivée d'eau, écoulement | Document texte | | 30/04/2018 | Homonyme du précédent, ce ruisseau souterrain prend naissance à l’Est de la RN130, dans les prairies que domine le piton calcaire du Gardès. Il disparaît sous terre au fond d’une doline broussailleuse par une galerie basse pénétrable seulement sur une dizaine de mètres. Il faut donc regagner l’extérieur, traverser la route et suivre vers la vallée de l’Auloue, une rangée d’arbres qui abrite une petite construction. 200m plus loin, la résurgence s’ouvre dans une barre rocheuse par un beau porche.
On s’introduit dans le réseau par une arche latérale pour déboucher dans un beau vestibule, haut de 2.5m et large de 5, occupé par le ruisseau. Il se poursuit par une jolie galerie coupée de gours profonds, aux parois d’un blanc pur qui nous conduit à la base de deux puits remontants obstrués par de gros blocs et de la terre – La surface n’est en ce point vraiment pas loin 5 à 6m -. La voûte s’abaisse peu à peu et se couvre de pédoncules de calcite puis, après un bref parcours étroit et sinueux, on finit par arriver à une voûte mouillante, très près de la perte citée plus haut.
A mi-parcours, une ouverture circulaire rive droite donne sur un conduit bas et tortueux qui s’achève à la base d’un puits de 2m dont l’entrée est dissimulée dans les lisières des arbres que nous avons suivies lors de l’accès à la résurgence.
La jonction perte/ résurgence est très envisageable en période de sècheresse prolongée, elle constituerait une traversée de 310m de long, la troisième du département (après Asin et Hontambère) et surtout une belle randonnée dans un des plus beaux ruisseaux souterrains gersois. | |