Dernière modification de la fiche Entrée :  21/04/2020 Commune :  Poiseux
Typologie de l'entrée : Code UIS = NHS-- - Présence de courant d'air : N/A
Nature entrée
: Cavité naturelle
Accès entrée
: Pénétrable horizontalement
Hydrologie au niveau de l'entrée
: INACTIF
Donne accès à une circulation dans la cavité
: Aucune
Coordonnées :
Lambert 2 Etendu : X = 669.65, Y = 2239.36, Z = 235 Coordonnées non vérifiées
Système
X
Y
Fuseau/Zone
UTM / WGS84
519.3310
5221.9070
31
Lambert 2 Etendu
669.6500
2239.3600
UTM / ED50
519.4240
5222.1130
31
WGS84 °
3.254992
47.150383
ED50 °
3.256206
47.151329
Lambert
669.6500
239.3600
2
Méthode de détermination des coordonnées :
Repérage carte
Historique des coordonnées :
Historique des sauvegardes :
Documents (2)
Catégorie
Type
Auteur
Date
Document
Situation, accès de l'entrée
Document texte
C. Chabert et A. Couturaud
01/01/1984
De Poiseux, suivre la départementale 977 en direction de Sichamps, dépasser Thou, la ferme du...
Situation, accès de l'entrée
Document texte
C. Chabert et A. Couturaud
01/01/1984
Titre
Situation Grotte des Fées De Poiseux, suivre la départementale 977 en direction de Sichamps, dépasser Thou, la ferme du Petit Poisson et repérer sur la droite une station de pompage. Peu après, sur la gauche, on remarque un petit vallon au fond duquel coule un ru. Celui-ci est le meilleur guide pour arriver au-delà des prés, jusqu'à la cavité.
Stratigraphie
Document texte
C. Chabert et A. Couturaud
01/01/1984
Bathonien supérieur
Stratigraphie
Document texte
C. Chabert et A. Couturaud
01/01/1984
Titre
Etage géologique de l'entrée Bathonien supérieur
Cavité
Grotte des Fées
Dernière modification de la fiche Cavité :  16/07/2020 - Patrick Degouve Zones sous lesquelles se développe la cavité :   Communes sous lesquelles se développe la cavité :  Poiseux Fiches Entrée et Cavité en accès libre :  oui
Historique des sauvegardes :
Den+ :  0Den- :  0Dev :  1216 Dernière MAJ de la spéléométrie :  23/06/2020
Historique de la spéléométrie :
Documents (7)
Catégorie
Type
Auteur
Date
Document
Réglementation
Document texte
Billon (N.E.K.)
01/01/1994
Extrait de : BILLON, F. ; ROUSSEAU, J.L. (1994) : Activités des clubs dans le département de la...
Réglementation
Document texte
Billon (N.E.K.)
01/01/1994
Titre
Fermeture de la grotte des Fées Extrait de : BILLON, F. ; ROUSSEAU, J.L. (1994) : Activités des clubs dans le département de la Nièvre, N.E.K. ;Sous le Plancher, bulletin de la Ligue Spéléologique de Bourgogne - A.S.E., 1994, n°9, p.153 Fermeture de la grotte des Fées (Poiseux) A la demande du propriétaire de la grotte des Fées, les associations N.E.K., S.C.Nivernibou et la SOBA (Station Ornitologique du Bec d'Allier), se sont associées et investies dans la réalisation de la fermeture de cette grotte en août 1993. En effet, depuis queiques temps, la sur fréquentation des lieux principalement par des personnes non spéléo, avait des conséquences néfastes sur cette cavité. Certaines dégradations; casse des rares concrétions, destruction volontaire ou non des vestiges paléontologiques (fossiles divers, étude en cours) avaient été constatées. Outre les coulées de bougies, ce sont également des piles électriques qui ont pu être observées à plusieurs reprises dans le cours du ruisseau souterrain des Fées dont les eaux sont captées à proximité, pour l'alimentation du village de Poiseux. Il nous est également arrivé de rencontrer de charmants promeneurs, apparemment très amusés par les chauve-souris qu'ils avaient réussi à réveiller en plein hiver, et qu'ils poussaient joyeusement vers la sortie de la grotte. D'autre part, l'entrée de la grotte avait été largement agrandie récemment, vraisemblablement pour en faciliter l'accès, sans tenir compte des incidences qui en découlent du point de vue de l'équilibre naturel de la cavité. A la demande du propriétaire du terrain où est située l'entrée, il nous appartenait donc de trouver une solution radicale qui permette aujourd'hui de réduire, si ce n'est d'anéantir, tous les effets pervers qui sévissaient sur cette caverne. Deux murets ont pour cela été dressés de chaque côté de l'entrée. En son centre, une grille munie d'un système d'ouverture permet à ce jour d'en contrôler l'accès et non de l'interdire. Cette grille munie de barreaux horizontaux suffisamment espacés pour laisser passer les chauves-souris semble donner toute satisfaction si l'on en juge la rapidité avec laquelle elles se sont habituées à cet obstacle. La zone d'entrée de la grotte a par ailleurs retrouvé un équilibre hygrométrique proche de celui dans lequel nous l'avions découvert en 1989. Certaines parois calcitées qui avaient commencé de s'assécher et de se fissurer, semblent aujourd'hui avoir retrouvé leur activité. Désormais, c'est Michel Billard, Président du S.C.Nivernibou, à Guerigny, qu'il convient de contacter pour obtenir les clés de la grotte.
Historique des explorations
Document texte
F. Billon
01/01/1993
Grotte des Fées (Poiseux)De récentes désobstructions menées conjointement par le S.C.Nivernibou...
Historique des explorations
Document texte
F. Billon
01/01/1993
Titre
Nouvelles découvertes à la Grotte des Fées
Résumé
Texte paru dans Sous Le Plancher, (bul. de la Ligue Spéléologique de Bourgogne), 1993, n°8, p.14e
Grotte des Fées (Poiseux)
De récentes désobstructions menées conjointement par le S.C.Nivernibou et l'association Nièvre Explo Karst à la grotte des Fées, ont permis de prolonger de 5 mètres le conduit fossile situé en face de l'entrée de la grotte, et de progresser de 4 m supplémentaires dans le réseau du "Croco". Ces investigations sont momentanément interrompues en raison de la faune qui y hiberne.
Plan Coupe
Topographie
Billon, Billard, Rousseau (Nivernibou)
01/01/1991
Topographie grotte des Fées (N207)
Topographie parue dans Sous Le Plancher 1992 n°7
Plan Coupe
Topographie
Billon, Billard, Rousseau (Nivernibou)
01/01/1991
Titre
Topographie grotte des Fées (N207)
Résumé
Topographie parue dans Sous Le Plancher 1992 n°7
Mythologie, légende
Document texte
C. Chabert et A. Couturaud
01/01/1984
Et plus d'un Nivernais fut épouvanté en entendant les plaintes qui montaient du gouffre de la...
Mythologie, légende
Document texte
C. Chabert et A. Couturaud
01/01/1984
Titre
Description Grotte des Fées Et plus d'un Nivernais fut épouvanté en entendant les plaintes qui montaient du gouffre de la Fontaine des Fées (entre Poisson et Sichamps) : se lamentaient ainsi des malheureux enfermés à jamais dans les profondeurs maudites pour avoir tenté de surprendre les Fées durant leur sommeil». Voilà comment Jean Drouillet dans son Folklore du Nivernais et du Morvan, au tome V, rapporte une des nombreuses légendes dont la grotte a été l'objet. Qu'est donc cette cavité pour apparaître comme un lieu de supplice ? Si, spéléologiquement, elle n'a guère de développement - en totalisant les conduits latéraux, elle dépasse à peine les trente mètres -, folkloriquement, elle est la plus riche cavité du département. Il faut peut-être attribuer cette richesse mythologique à sa situation et à son aspect. Elle est située au pied d'un coteau très pentu, dominée par une petite barre rocheuse de 5 à 6 m de hauteur. A 8 m de l'entrée, en contrebas, sourd d'entre les éboulis un ru qui quitte le bois et traverse les prés pour aller se jeter dans la Nièvre : cette source a créé une confusion puisque l'on parle alternativement de la grotte ou de la fontaine des Fées. L'entrée de la grotte elle-même est fossile mais la proximité des deux phénomènes permet de les confondre en un seul. Le site évoque un paysage jurassien en miniature que les arbres, le lierre, les roches grises assombrissent. L'obscurité du lieu est rehaussée par l'orifice de la grotte dont les dimensions n'invitent pas à y pénétrer. Grâce à Jean Drouillet, nous avons connaissance des légendes qui s'y rapportent. Des fées ont donné leur nom à la grotte et on leur attribue la construction d'une fontaine : « on raconte ... que les fées avaient besoin d'eau pour faire leur mortier, qu'elles creusèrent une fontaine à l'entrée d'une grotte qui devint un de leurs séjours habituels, et qu'on voit encore les traces du chemin qu'elles suivaient à travers les champs ». Il y a une autre légende qui pourrait être le développement de la première : « dans le redan de deux collines... on voit saillir un bloc de calcaire sous lequel s'ouvre une grotte redoutée de tout le voisinage ; là jaillit la Fontaine des Fées, dont les eaux se perdent avec bruit dans les cavités souterraines auprès de la source, et reparaissent un demi-quart de lieue plus loin, pures et limpides, dans les prés du moulin de Poisson. « Mais, auparavant, disent les paysans effrayés, elles arrosent des champs que n'éclaire pas la lumière du soleil et baignent les murs d'un palais d'où l'on entend sortir des sons plaintifs. Ce sont les gémissements des malheureux qui y sont à jamais enfermés, à jamais séparés de leurs familles, de leur patrie. Une funeste curiosité les a conduits dans la grotte et leurs regards indiscrets ont surpris les fées endormies au bord de la Fontaine, car c'est ici leur halte favorite dans les voyages fréquents qu'elles font de Paris à Lyon par une voie souterraine qui passe dans la grotte.))
Cette légende possède une seconde version qui irait plutôt dans le sens d'une plus grande précision : « Celui qui surprend les fées dans leurs ébats est enfermé dans la grotte, puis libéré au bout de sept ans », Gauthier (1905) donne un peu plus de précisions sur leurs ébats : « Un jour que les fées fatiguées sans doute s'étaient endormies au fond de la grotte, elles furent surprises, dans un négligé que nul regard humain n'eût dû effleurer, par quelques paysans, assez téméraires pour s'engager dans leur retraite. Pareille audace méritait un juste châtiment. On enferma les indiscrets dans le souterrain et ce sont leurs gémissements qui, dit-on, causent le bruit qu'on perçoit encore à l'entrée de la grotte ». En 1851, Touchard-Lafosse présente la fontaine des Fées comme « un lieu redoutable pour les habitants de la contrée » et où « nul mortel ne s'aventurera s'il tient à la vie ». Si les fées sont des êtres à ne pas déranger, protectrices du monde souterrain -en fait elles renvoient à la frayeur provoquée par l'entrée de la cavité en même temps qu'au désir d'y pénétrer -, elles sont aussi celles que l'on vient implorer. Ainsi cette dernière légende : « Quand un outil de labourage se brisait, les paysans allaient implorer le secours- des bonnes fées et déposaient douze sols devant le rocher ». Il est temps maintenant pour nous de braver les interdits et de pénétrer dans la grotte. Nous savons bien qu'il n'y a plus de malheureux qui y gémissent ni de fées qui y dorment ou s'y ébattent, mais, plus prosaïquement, quelques chauves-souris.
Description de la cavité
Document texte
C. Chabert et A. Couturaud
01/01/1984
L'entrée est basse. Des éboulis sont tombés de la falaise délitée qui surmonte la grotte et se...
Description de la cavité
Document texte
C. Chabert et A. Couturaud
01/01/1984
Titre
Description cavité L'entrée est basse. Des éboulis sont tombés de la falaise délitée qui surmonte la grotte et se sont accumulés près de l'entrée. Il faut s'allonger sur le sol avant de prendre pied dans la galerie. Celle-ci est ovale et donne l'impression qu'on est au début d'une grande caverne. Mais ce n'est qu'une impression, car à 12 m de l'entrée commence le remplissage d'argile qui est une fatalité des grottes nivernaises. La montée d'un petit talus nous rapproche dangereusement de la voûte qui, 7 m plus loin, est rejointe par le plancher. An fond, sur la droite, on voit la galerie se poursuivre : il faudrait s'attaquer à la couche argileuse si l'on voulait progresser davantage. -
A signaler l'arrivée sur la droite de deux couloirs également colmatés par J'argile. Le premier, après une reptation de 8 m, recoupe une petite diaclase au-delà de laquelle la reptation devient plus sévère. Là aussi, une désobstruction est nécessaire pour avancer plus profondément. La grotte n'est pas totalement fossile : près de l’entrée, sur la gauche, apparaît un ruisselet qui, curieusement, se dirige vers le fond de la grotte. II disparaît sous les éboulis, fait une brève réapparition avant de disparaître définitivement dans une fissure impénétrable. Cette circulation n'a aucun rapport avec celle qui autrefois creusa la grotte : elle emprunte accidentellement la galerie avant de sourdre à l'extérieur, légèrement plus bas que l'entrée. L'émergence principale se situe plus loin, au milieu du pré. Entre cette dernière et la grotte, on peut remarquer quelques traces d'anciens affaissements. L'un d'eux s'est formé durant l'hiver 1982·1983 : profond d'environ 2 m, entièrement dans la terre, Son orifice ne mesurait que 40 cm de diamètre.
Plan Coupe
Topographie
Couturaud, Chabert
01/01/1980
Topographie Gouffre des Fées
Plan Coupe
Topographie
Couturaud, Chabert
01/01/1980
Titre
Topographie Gouffre des Fées
Références bibliographiques
Document texte
CHABERT C. ; COUTURAUD A. (1984) : La Nièvre des grottes et des rivières souterraines, tome II ;...
Références bibliographiques
Document texte
Titre
Bibliographie Grotte des Fées CHABERT C. ; COUTURAUD A. (1984) : La Nièvre des grottes et des rivières souterraines, tome II ; Les annales des Pays Nivernais, n° 43 - 1984 ; publication trimestrielle de la Camosine, Nevers.
BILLON, F. (1992) : La grotte des Fées, Poiseux ; Sous le Plancher, bulletin de la ligue spéléologique de Bourgogne, 1992, n°7, p.37.
BILLON, F. (1993) : Il y a des bruits sous le plancher, Nièvre ; Sous le Plancher, bulletin de la Ligue Spéléologique de Bourgogne, 1993 n°8, p.12
BILLON, F. ; ROUSSEAU, J.L. (1994) : Activités des clubs dans le département de la Nièvre, N.E.K. ;Sous le Plancher, bulletin de la Ligue Spéléologique de Bourgogne - A.S.E., 1994, n°9, p.153
Merland, 1834 ; Morellet et al., 1838·1840 ; Touchard-Lafosse, 1851 ; Gauthier, 1905; Desforges, 1927; Millien et Delarue, 1951, 1952; André, 1959; Braque, 1961; Malnar et Mannevy, 1963; Drouillet, 1964, 1968, 1976; Charrier, 1976; Rousselet, 1976; Vacherot et Bot. 1984